À l’instar du paysage économique mondial, l’économie canadienne est en constante évolution. Le produit intérieur brut (PIB) est un indicateur fiable qui fournit des informations et des données sur la santé économique et les perspectives économiques du Canada. 

Les dernières données révèlent que le PIB a diminué de 0,2 % en novembre 2024, soit la plus forte contraction mensuelle depuis décembre 2023. Le rapport trimestriel publié le 29 novembre indique que le PIB a augmenté de 0,3 % au troisième trimestre 2024. Dans cet article, nous vous aidons à mieux comprendre les derniers chiffres publiés par Statistique Canada et leurs implications pour les emprunteurs sur le marché canadien.

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Les grandes lignes

• Les derniers chiffres du PIB montrent que l’économie canadienne a diminué de 0,2 % en novembre 2024.
• En 2023, le PIB a augmenté de 1,2 %.
• Selon les premières estimations, l’économie augmentera de 0,2 % en décembre 2024.

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Les derniers chiffres du PIB au Canada

Le produit intérieur brut (PIB) est la mesure de l’activité économique du Canada basée sur la valeur totale de tous les biens et services produits dans le pays au cours d’une période donnée. En divisant le PIB total par la population, on obtient la contribution moyenne de chaque citoyen à l’activité économique, ce que l’on appelle le PIB par habitant. 

Lorsqu’il est suivi sur plusieurs années, le PIB peut indiquer si l’économie du Canada est en croissance ou en décroissance. Un PIB en hausse est un signe de bonne santé économique, tandis qu’un PIB en baisse est un signe que le Canada ne fonctionne pas à pleine capacité ou qu’il se dirige vers une récession économique ou qu’il y est déjà.

Selon le rapport de Statistique Canada, l’économie canadienne a reculé de 0,2 % en novembre, après avoir augmenté de 0,3 % en octobre. 

Les secteurs qui ont connu une contraction sont les suivants :

• Le secteur de l’extraction minière, des carrières et de l’extraction de pétrole et de gaz a reculé de 1,6 %.
• Le secteur des services publics a reculé de 3,6 %, en raison d’une baisse de la production, du transport et de la distribution d’électricité.
• Le transport et l’entreposage ont diminué de 1,3 %, la plus forte baisse mensuelle depuis décembre 2022.

Les secteurs qui ont enregistré des gains sont les suivants :

• Le secteur de l’immobilier et de la location à bail a augmenté de 0,3 % pour le septième mois consécutif. 
• Le secteur de la construction a augmenté de 0,7 %, soutenu par la hausse de la construction de bâtiments résidentiels et non résidentiels.
• Le secteur de l’hébergement et de la restauration a augmenté de 1,4 %, soit la plus forte hausse depuis janvier 2023.

Les données du PIB de Statistique Canada pour le troisième trimestre montrent une augmentation de 0,3 % par rapport au troisième trimestre. Cela indique que le Canada ne répond toujours pas aux critères techniques de la récession, puisqu’il faudrait deux trimestres consécutifs de baisse de la croissance pour répondre à cette définition. 

L’augmentation des dépenses publiques, des investissements des entreprises dans les structures d’ingénierie et les machines et équipements, et des dépenses des ménages en services au deuxième trimestre a été compensée par des baisses dans les exportations, la construction résidentielle et les dépenses des ménages en biens.

L’économie canadienne a reculé de 0,2 % en novembre, et on prévoit une croissance de 0,2 % pour décembre 2024

Le PIB du mois de novembre a reculé de 0,2 %, 13 des 20 secteurs ayant diminué ce mois-ci. Selon l’estimation préliminaire de Statistique Canada pour décembre, la croissance du PIB devrait augmenter de 0,2 %. Cette estimation avancée est due à des augmentations dans les secteurs du commerce de détail, de la fabrication et de la construction, partiellement compensées par des baisses dans les secteurs du transport et de l’entreposage, de l’immobilier, de la location et de la location à bail et du commerce de gros. 

Sur la base des estimations avancées de décembre, l’économie devrait croître de 0,4 % au quatrième trimestre de 2024 et de 1,4 % en 2024.

Augmentation de l’investissement dans le logement 

L’investissement dans le logement, un moteur clé de l’économie canadienne, a augmenté de 0,8 % au troisième trimestre, la première expansion depuis le troisième trimestre de 2023. Les augmentations des coûts de transfert de propriété (+4,9 %) représentant l’activité de revente ont été compensées par les dépenses en rénovations (-0,4 %) et en nouvelles constructions (-0,1 %).

Location et location à bail par rapport aux ventes de logements

Le secteur de la location et de la location à bail a augmenté de 0,3 % en septembre, les bureaux d’agents et de courtiers immobiliers et les activités liées à l’immobilier (+3,4 %) étant ceux qui ont le plus contribué à la croissance ce mois-ci. Une hausse des ventes en Ontario, au Québec et en Colombie-Britannique a stimulé le secteur en novembre.

Augmentation des dépenses des ménages

Les dépenses des ménages ont augmenté de 0,9 % au troisième trimestre, principalement en raison de l’augmentation des dépenses pour les nouveaux camions, fourgonnettes et véhicules utilitaires sport. L’augmentation des dépenses en services financiers a également contribué à la croissance. Les dépenses consacrées à l’hébergement et à la restauration ont baissé, ce qui a compensé la croissance. Les dépenses par habitant ont augmenté de 0,2 % au troisième trimestre, après avoir baissé au cours de six des huit derniers trimestres. L’impact de la hausse des rendements obligataires sur les taux hypothécaires

L’impact de la hausse des rendements obligataires sur les taux hypothécaires

Dans un contexte d’incertitude économique au Canada, les rendements obligataires ont connu une hausse significative, atteignant la barre des 4 % à la fin du mois d’août 2023, ce qui constitue un record en 16 ans. Cette hausse des rendements obligataires a eu un effet d’entraînement sur les taux hypothécaires. Les emprunteurs sont confrontés à des taux d’intérêt plus élevés, ce qui entraîne une augmentation du coût de l’emprunt. 

Les rendements des obligations de 5 ans ont récemment commencé à baisser. La baisse a commencé en novembre 2023 et les prêteurs ont commencé à réduire les taux des prêts hypothécaires à taux fixe à mesure que le rendement diminuait. Le rendement des obligations à 5 ans se situe actuellement autour de 2,79 %.

Foire aux questions

En conclusion

Les derniers chiffres du PIB brossent un tableau complexe de l’économie canadienne. Les analystes et les économistes estiment que la probabilité d’une baisse des taux lors de la prochaine annonce est de 50 %.

L’économie réagissant quotidiennement aux taux d’intérêt, le moment est peut-être bien choisi pour vous préparer financièrement si vous souhaitez acheter une propriété ou encore renouveler ou refinancer votre hypothèque. Contactez les experts hypothécaires de nesto pour évaluer votre capacité d’emprunt et consolider votre stratégie hypothécaire.

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